Systalians : des services à coûts transparents

Pour son nouveau modèle économique, le GIE informatique des groupes de protection sociale Réunica et AG2R a industrialisé le modèle ABC pour la DSI. Résultat, des coûts de facturation plus clairs pour ses clients qui devaient se contenter jusque-là de tableaux Excel, ne disposant pas immédiatement du détail des consommations.

 

Les clients peuvent accéder très simplement à leurs chiffres, savoir ce qui leur a été facturé, pour quelle prestation, etc. Tout le monde est d'accord non seulement sur le modèle utilisé, mais aussi sur les chiffres et les budgets !

Fabrice Portilla
Contrôleur de Gestion à Systalians

Mise en œuvre d'un nouveau modèle économique

Y voir plus clair dans les coûts pour pouvoir les optimiser, comprendre la structure des dépenses pour mieux informer les utilisateurs, aider au pilotage et améliorer la productivité, ce sont là les principaux objectifs de Systalians dans son projet de mise en œuvre d'un nouveau modèle économique.
Créé en 2006, Systalians est un Groupement d'intérêt économique (GIE) qui fournit des prestations informatiques au groupe de protection sociale Réunica et à la branche retraite d'AG2R LA MONDIALE. Il réalise la moitié de son revenu en éditant des logiciels, l'autre moitié en fournissant des services d'exploitation à ses clients pour lesquels il gère 3000 postes informatiques, de la téléphonie sur IP et quelque 180 applications. Outre qu'elle soit nécessaire aux relations avec les clients, la transparence des coûts permet aussi au GIE de se comparer à ses pairs et de se « benchmarker ».

Systalians utilisait un système de facturation proche du modèle CIGREF*. Ce modèle répondait aux obligations comptables, mais le GIE l'utilisait peu ou pas pour le pilotage des coûts ou le partage d'informations. « Parallèlement, nous avons exploré l'évaluation des coûts avec la méthode ABC mais sans la mettre en œuvre », raconte Fabrice Portilla, Contrôleur de Gestion à Systalians.
Quand, en 2009, l'AGIRC-ARRCO a demandé aux services informatiques des organismes de retraite complémentaire de déployer le modèle CIGREF, Systalians a décidé de franchir le pas et d'industrialiser ce qui avait été élaboré pendant la phase d'exploration.
Pendant un an, d'avril 2010 à mars 2011, l'équipe a constitué son nouveau modèle économique sur la base du modèle CIGREF grâce à la méthode ABC. « Celle-ci repose sur un principe simple », explique Joachim Treyer, Associé du cabinet de conseil en performance économique Cost House. « La direction du système d'information (DSI) fournit des services qui supposent des activités qui elles-mêmes nécessitent des ressources. Les ressources, c'est tout ce qui est dépensé, les services sont ceux délivrés aux clients ». Systalians a formalisé ses règles de gestion et son catalogue de services avant de choisir le logiciel SAS® Cost and Profitability Management** et de l'implémenter, entre avril et octobre 2011, date de mise en production.

SAS® Cost and Profitability Management : le tableau de bord de pilotage du système d'information

Pour Systalians, cette solution est devenue le tableau de bord de pilotage du système d'information. Elle simplifie considérablement la facturation, car il est possible de consolider les prestations pour chaque client pour des périodes différentes sans devoir réaliser de nouveaux tableaux. De même, grâce aux données et aux vues disponibles dans SAS® Cost and Profitability Management, le contrôleur de gestion n'a pas besoin de créer de nouvelles tables pour produire de nouvelles analyses ou de nouveaux indicateurs de pilotage. Méthode structurante par excellence, la méthode ABC a suscité une modélisation partagée entre le GIE et ses clients. Le pilotage de la production intègre un volet d'analyse des coûts et des volumes. Grâce à cette visibilité sur l'ensemble de ses coûts, la DSI peut désormais s'attacher à les optimiser.

Une vue économique sur les coûts

« Grâce à ce modèle, nous pouvons voir les volumes consommés par chaque activité bien plus facilement qu'avec un tableur », se félicite Fabrice Portilla. « De même, les clients peuvent accéder très simplement à leurs chiffres, savoir ce qui leur a été facturé, pour quelle prestation, etc. Tout le monde est d'accord non seulement sur le modèle utilisé, mais aussi sur les chiffres et les budgets ! ». En effet, la conjugaison de la méthode ABC et de SAS® Cost and Profitability Management donne au client une vue économique sur les coûts, vue qu'il peut comprendre et analyser, et qui est partagée avec la DSI. Un langage commun en quelque sorte. « C'est la fin de la "boîte noire" du budget de la DSI ! », conclut Fabrice Portilla.

* CIGREF : Cette association regroupe les dirigeants informatiques et technologiques de plus de 130 grandes entreprises et organisations françaises.

** Anciennement SAS® Activity-Based Management

Systaliance logo

Enjeux

  • Mise en œuvre d'un nouveau modèle économique
  • Optimiser les coûts, comprendre la structure des dépenses pour mieux informer les utilisateurs, aider au pilotage et améliorer la productivité

Solution

SAS® Cost and Profitability Management

Bénéfices

Des coûts de facturation plus clairs pour ses clients qui devaient se contenter jusque-là de tableaux Excel, ne disposant pas immédiatement du détail des consommations

Les résultats présentés dans cet article sont spécifiques à des situations, problématiques métiers et données particulières, et aux environnements informatiques décrits. L'expérience de chaque client SAS est unique et dépend de variables commerciales et techniques propres, de ce fait les déclarations ci-dessus doivent être considérées dans un contexte. Les gains, résultats et performances peuvent varier selon les configurations et conditions de chaque client. SAS ne garantit ni ne déclare que chaque client obtiendra des résultats similaires. Les seules garanties relatives aux produits et services de SAS sont celles qui sont expressément stipulées dans les garanties contractuelles figurant dans l’accord écrit conclu avec SAS pour ces produits et services. Aucune information contenue dans le présent document ne peut être interprétée comme constituant une garantie supplémentaire. Les clients ont partagé leurs succès avec SAS dans le cadre d’un accord contractuel ou à la suite de la mise en œuvre réussie du progiciel SAS. Les noms de marques et de produits sont des marques déposées de leurs sociétés respectives.